Close
« Des boulettes suédoises IKEA et j’en ai servi beaucoup, honte à moi ! » – Nicolas Beaupré, cochef et copropriétaire au restaurant Grenadine

« Des boulettes suédoises IKEA et j’en ai servi beaucoup, honte à moi ! » – Nicolas Beaupré, cochef et copropriétaire au restaurant Grenadine

Ça fera bientôt cinq ans que Nicolas Beaupré s’est associé à Alex Duchastel de Montrouge pour vivre l’aventure du restaurant Grenadine où il est cochef et copropriétaire. C’est pendant des études supérieures en arts visuels que Nicolas a commencé à travailler dans la restauration. Il a donc décidé de continuer ses études à l’ITHQ et de parfaire son expérience derrière les fourneaux dans quelques établissemenst avant de s’établir auGrenadine. Il est maintenant père de deux enfants et a accepté de répondre à notre questionnaire.

Quel a été le déclic de ton amour pour la cuisine?
Ça a dû se produire lorsque j’étais en France, à l’âge de seize ans, dans un chantier jeunesse. Quelques fois je me suis retrouvé à être de corvée de cuisine pour le camp, et l’expérience m’a plu. C’était pas de la grande cuisine, mais après avoir travaillé dûrement, les ados peuvent manger n’importe quoi avec appétit!

Quelle est la première recette que tu as appris à faire? Peux-tu nous l’expliquer?
Je dirais le gâteau aux fruits familial, qui est plus proche du panforte que du «fruitcake» d’épicerie. C’est une recette qu’a transmise ma grand-mère à mon père et ses sœurs. Qui est maintenant entre les mains de ma sœur, mon frère et moi et que j’espère, à mon tour, transmettre à mes enfants.

Quels sont les aliments dont tu ne pourrais jamais te passer et pourquoi?
Le pain, les pâtes et les patates, c’est la base et c’est trop souvent mal fait et mis de côté.

Qu’aimes-tu le plus cuisiner pour ta petite famille/tes amis ou pour impressionner?
Les pâtes pour la famille ça reste un excellent passe-partout. Les pâtes à la carbonara, c’est la meilleure recette pour un repas pressé. Sinon avec les amis et la famille lors de repas plus élaborés, j’aime bien la cuisine mexicaine. Ça fait une dizaine d’années que je m’y intéresse et j’en apprends toujours à ce sujet.

Qu’est-ce que tu écoutes comme musique lorsque tu cuisines? Quel genre de musique t’inspire le plus?
Au travail, la mise en place se fait au son du punk rock: Dead Kennedy’s, Black flag, Ramones et Black Lips pour n’en nommer que quelques-uns. C’est le terrain d’entente entre moi et mon associé.

Quel est le pire repas que l’on t’ait servi?
Un des pires plats qu’on m’ait servi doit-être un ravioli aux ris de veau croustillants dans un resto italien nouvelle mode. Ça n’avait rien de croustillant, et étant donné le prix qu’on charge pour les pâtes dans ces établissements, on est en droit de demander la perfection.

Quel est le pire repas que tu aies servi?
Des boulettes suédoises IKEA et j’en ai servi beaucoup, honte à moi !

Je viens manger chez toi ce soir, que vas-tu me servir? Comment vas-tu le préparer?
Tu viens manger chez moi? Comment ça? On se connaît même pas. C’est parce que là, tu me pognes culottes baissées. À en juger ce qu’il y a dans le frigo, ça sera des tacos au chorizo et guacamole, pas pire pour un repas sur une gosse.

Qu’est-ce que tu vas mettre comme musique pour faire l’ambiance?
Pas de muzak. J’aime vraiment pas la musique en mangeant.

Si je t’invite à souper, qu’est-ce que je devrais cuisiner pour t’impressionner et gagner des points?
Un grand classique de la cuisine française, genre quenelles de brochet sauce Nantua, je serais impressionné et heureux.

Y a-t-il des chefs et restaurants que tu admires et que tu nous conseilles vivement?
En tant que père de famille, les sorties resto sont limitées alors je me prononcerai pas la dessus, mais pour vous faire un bon repas à la maison, je vous conseille la boucherie Ça Va Barder dans Ahuntsic.

Photo: Jean-Michael Seminaro

Close
0